The Atomic Spuds

[Jimmy Lebovski]

Очень талантливый коллектив из Лиона , Франция. Сперва ребята экспериментировали с кантри панком в группе Scorchers, затем переименовались в Leaking Radiators. После первых концертов из группы ушла певица, которая решила стать неврологом, а на её место пригласили Дейва. Так и появились Atomic Spuds.
Играют и гараж, и сёрф, и сайко.
Парни угорали по панк року и отрывались при любой возможности, радуя публику заводными выступлениями.
Однако после записи Paris Pussies к Atomic Spuds пришло осознание того, что их веселье слишком затянулось, и группа распалась .

Bio (Fr)

BIO PAR BART
Comment ça a commencé
Lionel et moi on s’est connu en faisant du hard-rock, je m’étais fait virer d’un groupe parce que trop nul, et le grand frère m’a présenté au petit frère qui m’a présenté Lionel. Rien à dire de mémorable sur ce groupe si ce n’est qu’on a rien fait. Mais on a commencé à devenir potes, ce qui n’est déjà pas si mal. Après cette brève inexpérience, nous avons formé un groupe de country punk the Scorchers, puis les Leaking Radiators, et on s’est rendu compte qu’il y avait moyen de rigoler un peu. Nous avons intégré les BF15 et c’est là que nous avons rencontré Gilles, qui s’est acheté une contrebasse et a apprit à jouer pendant les répèt’. Après quelques concerts et poireaux jeté à la tronche du public, le chanteur du groupe a décidé de devenir neurologue , il l’est devenu, et nous avons arrêté le groupe. Gilles nous a alors présenté Dave : les atomics étaient nés.
Comment la sauce a prise
A coup de binouzes et avec une envie de jouer, de partir un peu de notre patelin pourri pour aller se marrer ailleurs. On venait tous d’univers musicaux un peu différent, Gilles et David étaient plutôt branché Rockaboul et Psycho, Lionel et moi étions plus généralistes (on va dire ça comme ça). Le mélange a pris. Lionel ou Dave arrivaient avec des compos plus ou moins élaborées et quand je dis moins élaborées je pense à Dave nous faisait croire qu’il avait un nouveau morceau alors qu’il l’improvisait devant nos yeux et qu'il était incapable de nous refaire deux fois la même chose (il ne l’a jamais reconnu le bougre !). Puis les premières dates sont tombées, à Valence en particulier, avec un public de soiffards comme nous, tous membres de Ruttabaga Connection et on a commencé à prendre vraiment notre pied (et des ampoules !). Des amitiés sont nées, et des découvertes musicales (pour nous), les Turks, Devils Dogs, Mummies, Phantom Surfer,...
Puis un jour
Nous étions à Callella en Espagne dans un festival où un label de Rennes Bannanajuice nous avait fait jouer. Nous avions déjà fait quelques virées en Bretagne où le chouchen et la gentillesse de Fabrice et Cécile (les boss du label), et leurs potes nous avaient donné le goût du voyage. Et v’la t’y pas que Fabrice nous annonce qu’ils ont décidé de nous faire une disque ! Nous avons bien cru tomber de nos chaises, parce qu’on était bien loin de penser que quelqu’un puisse avoir l’idée saugrenue de nous proposer un truc pareil. Nous sommes donc parti en novembre 94 enregistrer notre premier album : 25 titres, 5 jours, des binouzes à foizon, et voilà c’était fait.
Nous avons ensuite enchainé concerts et bitures, rigolades et plaisir de voir les gens s’amuser autant que nous pendant nos concerts. En camion ou en Ax Prestige (suivant le budget), nous prenions soin de nous concocter des énormes sandwich au chips, jambon et camembert. La vraie vie c’était ça, on était bien ensemble et loin de nos soucis à la con du quotidien à la con.
Des phrases cultes sont sorties sur scène comme «achetez nos disques bandes de nazes» «et maintenant une belle chanson» «place à la danse» etc...
Nous avons rencontré des gens formidables (et talentueux) comme les Beach Bitches, les Cellicates, les New Bomb Turks, sir Bald Diddley, les Catchers... , gens que nous n’oublieront jamais, avec qui nous avons passé des moments fort drôles mais épuisants. Sans oublier le (feu) meilleur bar du monde Les tontons flingueurs à Rennes chez qui nous avons perdu quelques neurones à coup de flingueurs justement.
Dans la connerie nous aimions l’excès. Nous mettions un point d’honneur à être plus crades que les punks. Un de nos jeu favoris était de mâcher tout ce qui trainait sur la table et de nous échanger cette adorable mixture de bouche en bouche les uns les autres, en n’oubliant pas d’y ajouter un maximum de salive au préalable. Quand Fred nous a rejoint, il a fallu lui courir après pour lui en faire bouffer. Ca faisait son effet. Et tant pis pour les éventuelles rencontres féminines, de toute façon, on peut pas dire que nous étions un groupe attrape gonzesses. On était trop bêtes, heureusement bêtes. On était con, mais plus on était stupide, plus on avait envie de l’être.
Nous n’étions pas un groupe à textes et encore moins politique, mais plus nos chansons étaitent vulgaires plus nous étions contents.
Sur scènes, on braillait, on transpirait, et, suivant le temps que nous avions attendu avant de monter sur scène on ne jouait pas forcément juste, et des couplets apparaissaient ou disparaissaient au gré des bulles. Le public ne s’en rendait pas forcément compte et de toute façon il s’en tapait comme de son premier cartable.
Nous étions habillés de peaux de bêtes, chemises à paillettes, robes léopards.Nous avions des colliers d’os et de la gomina dans les cheveux. Nous n’étions pas beaux. Mais filles et les gars qui nous regardaient (écouter c’est p’têtre un grand mot) avaient le sourire et rien que ça valait le coup d’avoir fait 600 bornes serrés dans la bagnole avec notre matos et nos sandwichs et où ça sentait pas toujours bon, surtout au retour. Et c’est un doux euphémisme ! Pouah !
Nous avons joué en Europe et un peu partout en France, avec parfois 5 personnes dans un rade pourri, ce qui est le lot de tous les p’tits groupes à la noix comme nous.
Avec Gilles Bonnel ou Stéphane Audon comme chauffeurs/roadies/merchandisers, mais avant tout amis, nous avons fait pas mal de bornes, et nous sommes tapés des crises de rires en veux tu en voilà !
Comment ça s’est terminé
Bah comme tous les groupe de loosers, un jour on s’est rendu compte qu’on se marrait moins et que le public ne souriait plus trop, on s’est donc dit basta.
Pour rassurer les âmes sensibles, les coeurs tendres, sachez que l’on s’est jamais vraiment quitté, d’ailleurs Fred, Dave et moi jouons dans un groupe (de loosers pour pas changer) les Haulin’ Mother.
En écrivant ces mots, je repense à tous ces moments, j’ai le sourire au lèvres, j’ai le bruit et l’odeur, je revois la tronche de tous les hurluberlus qu’on a rencontré, et je les remercie de tous ces moments qu’on a passé, spéciale pensée à Manue et à tous nos «fans» de la première heure.
Bart

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Состав:
Lionel,
2x Bass Gil',
Bart,
David





Дискография:



Garbage Surfers (1995)



Never do the Spud (1997)


Paris Pussies (1997)

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Пример того, как следует совмещать сёрф , гараж и сайко в одну гремучую смесь :D

[МокрыйСухарь]

просто охуенные лягушатники,
драйв, угар и распездольство во всей красе и все это на благодатной почве рокенролля дало позитивные всходы,
жаль завяли дурни